• La présidence du   XXIe siècle
• Construire un   bâtiment nouveau
• Investir un bâtiment   existant

12 décembre 2008 :
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anniversaire de l’Élysée présidentiel
Le rituel bien réglé de l’investiture
L’exercice difficile du portrait officiel
Les slogans électoraux : nouvelle tendance
L’utopie de la VIe République :
-- entre fantasmes et nostalgies

Faisons de l’Élysée
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un « musée de la République »
Le véhicule présidentiel :
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« si t’as pas la marque… »

 

Investir un bâtiment existant

La question de l’inadéquation du palais de l’Élysée à la présidence de la Cinquième République s’est posée dès 1958 et, pourtant, aucune réponse n’a pu y être apportée à ce jour. Le principe selon lequel un problème qui ne trouve pas de solution est un problème mal posé trouve ainsi un prolongement dans l’hypothèse, décidément très vraisemblable, qu’on ne veut sans doute pas le poser correctement.

Les velléités de changement

Examinant avec plus de précision les projets envisagés, en leur temps, par les présidents de Gaulle puis Mitterrand, on est d’abord frappé par le fait que l’un et l’autre avaient opté pour une installation dans une architecture préexistante, mais une architecture ancienne. Et même plus ancienne encore que l’Élysée.

Dès sa prise de fonction, le général de Gaulle prit conscience des nombreux inconvénients que présentait l’Élysée pour les services d’une présidence devenue très active. De plus, le style désuet de ce vieil hôtel Louis XV et son implantation dans un quartier de haute couture et de commerce de luxe l’irritaient au plus haut point. « Écrit-on l’histoire dans le VIIIe arrondissement ? », grommelait-il, pensant, d’abord, à l’histoire de la France. Mais celle du palais ne lui plaisait pas, qui était émaillée de trop nombreuses anecdotes plus ou moins douteuses, voire franchement scabreuses, pour trouver grâce à ses yeux. « Palais de la main gauche, palais à femmes » : l’édifice était décidément trop bourgeois et manquait de grandeur.

Il se résigna pourtant : « Mais, comme ont disparu, depuis 1871, les châteaux jadis appropriés à une telle destination […], je m’accommode de ce qui est tout de suite disponible et, au surplus, conforme à de longues habitudes administratives et parisiennes. » (Mémoires d’espoir - I. Le Renouveau : 1958-1962, 1970, Paris, Presses Pocket, « Pocket » 2003, 1980, pp. 314-315.)

On sait qu’il envisagea de bâtir aux Tuileries ou à Saint-Cloud, ou de s’installer aux Invalides, au Louvre, à l’hôtel Biron (musée Rodin), à Versailles, à Trianon, à Fontainebleau, à Rambouillet, à Compiègne ou encore à Vincennes. Cette dernière proposition — un vieux fort à la fois capétien et louis-quatorzien et sa chapelle, à l’orient de la capitale, ceint de remparts et de douves et dominé par son donjon — avait sa préférence et correspondait bien à l’idée qu’il se faisait de la France éternelle. Il dut finalement y renoncer devant les contraintes d’éloignement géographique, de crédits de restauration et d’aménagement, de délai de disponibilité et, peut-être aussi, en raison de la connotation malheureuse donnée par l’épisode de l’assassinat du duc d’Enghien, symboliquement sacrifié par un autre général ambitieux s’emparant du pouvoir…

Comme son illustre prédécesseur, François Mitterrand ne tarda pas à envisager le transfert de la présidence. Le jour même de son investiture, soit le 21 mai 1981, quelques minutes avant de partir pour le Panthéon visiter ses morts, le nouveau président en confia la préparation à Jacques Attali, avec cette surprenante précision : « Les Invalides, ce sera très bien. » Surprenante à plus d’un titre. Par sa pauvreté d’imagination, d’abord, car quitter les lambris dorés de l’Élysée pour ceux des Invalides, c’était vraiment changer pour changer. Par sa faute historique, ensuite, tant on a du mal à imaginer la gauche au pouvoir s’installant dans une architecture louis-quatorzienne teintée de symbolique napoléonienne. Par sa valeur au plan de la géographie symbolique parisienne, enfin, car ce choix aurait, en quelque sorte, renforcé encore une tendance déjà très fortement marquée : celle qui fait du VIIe arrondissement de la capitale l’écrin du pouvoir en France. Et l’on ne relèvera pas ici la fâcheuse connotation induite par le seul nom d’« Invalides » (que, bien entendu, cet hôtel doit à sa vocation première), François Mitterrand ayant peut-être projeté de reprendre l’idée gaullienne d’en désamorcer l’effet en le rebaptisant « hôtel de Louvois ».

Finalement, le Président du « Changement » de 1981 dut affronter d’autres priorités plus conjoncturelles et renoncer. « J’ai calé devant la dépense », confia-t-il à Georges-Marc Benamou en 1995 (Le Dernier Mitterrand, Paris, Plon, 1996, « Pocket » 10382, 1998, p. 147). Encore une surprise que ce motif financier, qui prêterait presque à sourire venant de l’homme des Grands Travaux. Aussi la véritable explication est-elle peut-être à chercher ailleurs.

Dans l’immobilisme, la légitimité

On s’aperçoit que, chacun dans leur dessein respectif, le général de Gaulle a rencontré à la fois une réelle inertie administrative et des obstacles financiers, qui plus est dans un contexte historique qui exigeait d’autres priorités, et que François Mitterrand, lui, s’est heurté… à ses propres contradictions, dont on sait combien conséquentes elles étaient chez ce personnage complexe, ambigu et duel.

Cependant, dans le cas du premier, qui arrivait à l’Élysée avec une nouvelle Constitution sous son bras, il n’est pas impossible que la volonté sincère de marquer une rupture avec les régimes précédents n’ait pas été contrecarrée par le souci — tout aussi préoccupant — d’inscrire son accession au pouvoir et son nouveau régime dans une certaine continuité et d’y puiser une assise, pour tout dire une légitimité.

Dans le cas du second, cette même logique semble s’être répétée. Certes, son intention de déménager la présidence était sans doute réelle, mais le simple fait que le Général avant lui y avait pensé était de nature à lui suffire pour reprendre l’idée, se l’approprier et, peut-être, réussir là où le précédent avait échoué. C’était là un réflexe chez ce personnage en perpétuelle recherche de positionnement par rapport à la statue du Commandeur.

Par ailleurs, on sait aussi que l’intention de François Mitterrand en 1981 était largement préméditée, au moins sur le principe puisque, déjà, en 1974, à la faveur il est vrai de l’imagination débordante et contradictoire qui caractérise toujours un homme politique de l’opposition, il avait déclaré vouloir installer la présidence dans une tour de La Défense. C’était, on s’en doute, une façon ironique de critiquer le caractère à ses yeux très « Ancien Régime » de la présidence en exercice à l’époque, suggérant que, s’il était élu à cette dignité, il opterait pour un comportement plus modeste, plus anonyme, et soucieux des réalités économiques du pays. Il n’en fit rien le jour venu. Peut-être s’est-il, avec le temps, accommodé de ce palais comme il prétendait s’être accommodé des institutions de la Cinquième République, de sorte qu’il aurait pu déclarer : « L’Élysée n’était pas fait à mon intention. Mais il est bien fait pour moi. »

Sans que l’on sache la part de vérité et celle d’hypocrisie — toujours possible dans les propos de nos personnalités politiques —, il faudrait rappeler ici que Valéry Giscard d’Estaing a très récemment confié avoir, lui aussi, constaté l’inadéquation de l’Élysée à son affectation de présidence et s’être interrogé sur l’opportunité d’un transfert sur un autre site (Le Pouvoir et la vie - III. Choisir, Paris, Compagnie 12, 2006, p. 76.). Toutefois, dans l’attente d’avoir un jour l’opportunité d’en vérifier l’authenticité par un accès aux archives de son septennat, quel crédit porter à cette confidence, faite sur le tard dans le troisième et dernier volume de ses souvenirs présidentiels et relatant une réflexion elle aussi tardive puisque datée seulement de 1978 ?

On observera au passage qu’à son tour, Valéry Giscard d’Estaing énumère différents lieux possibles qui se trouvent tous être des architectures anciennes, avec une préférence marquée pour l’École militaire (créée en 1751 par Louis XV). « Et j’imagine, écrit-il en se resituant dans cette année 1978, le concert de protestations et d’invectives que déclencherait une telle proposition ! C’est un projet qu’on ne peut imaginer que pour son successeur… Si je devais effectuer un second mandat, ce serait le moment d’y penser ! » Raison pour laquelle rien n’a changé par la suite…

Une dernière remarque s’impose pour relever qu’à l’exemple de Georges Pompidou, son « père en politique », Jacques Chirac n’a semble-t-il jamais envisagé pareil scénario de déménagement de la présidence. Son très possessif rapport aux logements de fonction n’y est sans doute pas étranger [Voyez le chapitre La Ve République à l’étroit], son ignorance de l’histoire non plus. En témoigne le film documentaire De Gaulle intime (en 2005), pour le tournage duquel Philippe de Gaulle a émis le vœu de revoir le bureau de son père à l’Élysée, où il n’avait pas remis les pieds depuis quarante ans. Les images nous montrent donc un président Chirac très fier de l’y accueillir et de lui montrer un salon Doré à la configuration strictement identique à celle de l’époque. « Est-il exact, questionne-t-il, que le Général avait un moment songé — c’est peut-être une légende — à transférer l’Élysée au château de Vincennes ? » Alors, l’Amiral, visiblement pas étonné que son interlocuteur n’ait jamais lu les Mémoires de son père, ne scille pas et, sans plus se formaliser, confirme poliment.

L’ancien, pour tutoyer l’Histoire et sanctuariser le pouvoir

Les projets que nous venons d’évoquer ont un trait commun : ils attestent tous d’un réflexe bien étrange consistant à n’envisager le pouvoir qu’installé dans une architecture ancienne. Le général de Gaulle voulait quitter l’Élysée pour Vincennes, c’est-à-dire pour un style moyenâgeux ; ses successeurs ne feront pas preuve de beaucoup plus de modernité, Valéry Giscard d’Estaing songeant à l’École militaire — ce qui revenait à quitter du Régence pour aller dans du Louis XV — et François Mitterrand rêvant des Invalides, c’est-à-dire d’un retour au Louis XIV.

À l’évidence, nos responsables politiques contemporains aiment à cultiver l’anachronisme en siégeant dans un style ancien. On est là dans le domaine des représentations, celles des citoyens que nous sommes dans notre rapport au pouvoir et à son exercice. Tout se passe comme si, dans un vieux pays comme le nôtre, un cadre d’apparence ancienne conférait à une fonction ou à celui qui l’exerce une certaine solennité, une crédibilité, un gage de sérieux. Par ce moyen, et dans le même temps, on se plaît inconsciemment à entretenir l’idée que le pouvoir est sacré et que le lieu dans lequel il s’exerce est sanctuarisé. Car ce qui est sacré sépare — c’est inhérent à l’étymologie du mot — et un lieu comme l’Élysée constitue un sanctuaire qui maintient gouvernants (dedans) et gouvernés (dehors) à leur juste place. « L’autorité ne va pas sans prestige, ni le prestige sans éloignement », écrivait Charles de Gaulle dans Le Fil de l’épée en 1932.

L’Élysée est le lieu « saint » de notre espace républicain. Il est un lieu clos et protégé, qui marque la séparation et dont l’accès est strictement et précisément codifié, comme l’est aussi le culte qui s’y pratique constamment. On se doit d’y respecter un certain nombre de règles strictes propres à interdire la profanation de la tradition protocolaire et la transgression de la soumission à la hiérarchie. Ainsi sont réglés les Conseils des ministres, présentations des vœux, remises de décorations, réceptions et audiences officielles ou particulières, etc. Dans cet Élysée si désuet, un protocole suranné commande tout et fait immanquablement penser à l’étiquette louis-quatorzienne dont il est un avatar. Par son ancienneté, sa situation géographique et son fonctionnement interne, il est incontestable que le cadre élyséen participe à la persistance inopportune à bien des égards dans notre société contemporaine de ce circuit fermé, autosuffisant et autosatisfait.

Rien d’étonnant à ce que les Français perçoivent si généralement leur président comme un « souverain » ou « monarque républicain ». En 1974, François Mitterrand déclarait : « Je pense que les présidents de la République de cette deuxième partie du XXe siècle vivent trop comme vivaient les monarques bourgeois du XIXe. Il faut cesser cette disparité entre les exigences de la vie moderne et ces personnages confinés derrière des protocoles désuets. Si j’étais président de la République, il est évident que beaucoup de choses changeraient. » De fait, les choses ont changé en 1981, lorsqu’il s’est employé… à redonner à la fonction présidentielle un lustre d’apparat, de fastes, de rigueur et de lourdeur protocolaires que même les successeurs du général de Gaulle jusqu’à lui ne s’étaient pas autorisés à perpétuer !

Il faut croire que l’environnement de travail et de vie joue à plein dans le sens d’une perversion des comportements. Dès lors, la question est : peut-on se conduire autrement qu’en monarque dans un palais édifié sous la Régence ? « Ici, à la présidence, le décor vous colle à la peau ! Il fait partie intégrante de la fonction. Il en partage avec vous les bonheurs et les échecs », témoigne Valéry Giscard d’Estaing qui sait de quoi il parle (Le Pouvoir et la vie - III. Choisir, Paris, Compagnie 12, 2006, p. 94). Les comédiens, acteurs de théâtre ou de cinéma, connaissent bien cette logique, qui témoignent tous d’une expérience selon laquelle le simple fait de revêtir un costume d’époque ou un uniforme (militaire, clergé ou autre) et d’évoluer dans un décor de reconstitution les font instantanément entrer dans leur personnage historique. N’est-il pas naturel qu’on en retrouve le schéma chez un président de la République vivant et travaillant quotidiennement dans un palais du XVIIIe siècle ? On conviendra au moins que cet environnement ne peut être propre à lui permettre d’appréhender avec la meilleure acuité les réalités de la France contemporaine.

Pour ces raisons, il apparaît grandement souhaitable de déménager la présidence dans un lieu à l’esthétique et à la fonctionnalité plus contemporaines, une architecture où le protocole, en harmonie avec la solennité des lieux et le prestige de la fonction, serait considérablement revu et allégé.

Les paravents et fonds chatoyants des politiques communicants : un signe ?

Preuve d’une certaine prise de conscience de la part de notre classe politique : on aura remarqué que des efforts sont faits depuis quelques années pour « gommer », quand c’est possible, les aspects les plus ostentatoires voire provocateurs du pouvoir dans ce qu’il a de plus anachronique, décalé et suranné.

Que l’on prête attention aux allocutions et autres interventions de nos gouvernants par le moyen télévisuel et nous reviendra à l’esprit la mise en scène savamment travaillée des conférences de presse mensuelles du Premier ministre Dominique de Villepin. L’homme y apparaissait debout à un pupitre en Plexiglas transparent et non assis à un bureau Louis XV, sur une estrade moquettée cachant le tapis de la Savonnerie XVIIIe siècle et, en fond, une cloison d’un bleu savamment télégénique — sorte de grand paravent haut d’à peine trois mètres — masquant les boiseries et les riches lambris dorés de la pièce. À ses côtés, deux ou trois ministres de son gouvernement étaient docilement assis sur de petites chaises en cuir aussi sobres que modernes. Rien qui pouvait laisser deviner que la scène se passait bien à l’hôtel de Matignon, résidence officielle — et Louis XV elle aussi — du Premier ministre. Seuls les journalistes présents pouvaient porter leurs regards au-delà de ce décor éphémère et hypocrite et attester que les ors, plafonds peints, lambris, boiseries et tapis n’avaient pas disparu.

À l’Élysée, les mandats de Jacques Chirac ont lentement glissé vers cette comédie de fausse pudeur. Ses premières allocutions ressemblaient encore beaucoup à celles de ses prédécesseurs et, progressivement, le champ télévisuel s’est rétréci pour ne plus donner à voir que le seul chef de l’État, en buste, les incontournables drapeaux français et européen dans son dos encadrant une porte-fenêtre sur le jardin. Disparus les ors, les marqueteries, les bronzes, les tapisseries, les pendules et cartels sur les cheminées de marbres. On ajoutait de faux éléments d’architecture intérieure, tandis que le mobilier, quand on ne pouvait éviter de le montrer (interviews du 14 Juillet par exemple) présentait une esthétique au design plus qu’épuré et aux matériaux d’un cérusé bien contemporain qu’on aurait pu croire tout droit extrait du catalogue Ikea. Point culminant ou aboutissement de ce glissement vers une simplicité hypocrite : lors de l’allocution du Président Chirac du 11 mars 2007 par laquelle il faisait connaître sa non-candidature au renouvellement de son mandat, même le fond — porte-fenêtre et jardin — était gommé pour être entièrement masqué par un faux drapeau tricolore flottant au vent virtuel de l’image de synthèse.

De toute évidence, on est là dans une recherche de toujours plus de neutralité et de discrétion, comme pour s’excuser d’être installé dans un si bel endroit. On veut montrer plus de simplicité et de modernisme, et donc moins de lourdeur et de désuétude. Quel dommage que ces spécialistes élyséens en image et en communication, qui se voulaient ô combien « en prise » avec la société et ses attentes et à qui l’on devait ces mises en scène d’interventions présidentielles n’aient pas su préconiser au chef de l’État de changer véritablement de décor, de façon cette fois-ci permanente et durable, en un mot cohérente.


Le bureau de Dominique de Villepin à Matignon : une façon heureuse d’inscrire une part de moderne dans un cadre XVIIIe.
© Service de la communication, Premier ministre

Encore faudra-t-il, le jour où pareille décision aura enfin été prise, rester vigilant tant les mauvais réflexes ont parfois la vie dure. Car s’il est encore compréhensible que, à l’image de François Mitterrand adoptant un mobilier design au cours de son second septennat ou de Dominique de Villepin évoluant, à Matignon, dans un autre mobilier de style Art déco, on cherche à moderniser quelque peu le décor sans pour autant remettre en cause le cadre ancien lui-même, la démarche inverse est moins défendable. Voyons par exemple ce qui s’est produit depuis qu’il a fallu installer le ministère des Finances dans son nouveau bâtiment ultramoderne de Bercy. De façon tout à fait symptomatique de cette volonté de persistance dans un prestige désuet, le mobilier décorant le bureau du ministre du Budget illustre parfaitement le phénomène jusqu’à l’absurde. Ainsi, table de travail, tapisserie, tableaux, bibliothèque, banquette, console, fauteuils, lampe bouillotte, bref tous les éléments traditionnels s’y retrouvent dans un mélange de styles Empire, Directoire et Louis XV qui, dans cette pièce à la rigueur géométrique et aux matériaux si contemporains, confine absolument au ridicule. Seul manque l’incontournable tapis de la Savonnerie que Michel Charasse, à qui l’on doit cette mascarade encore en place aujourd’hui, n’a semble-t-il pas osé surajouté à la moquette de style fin Mitterrand-début Balladur.


Le bureau du ministre du Budget à Bercy : un attachement à l’ancien qui confine au ridicule. © Minéfi

Décidément, il semble bien que nos responsables politiques soient beaucoup plus attachés que nous, citoyens-électeurs Français, aux attributs du pouvoir. Il est vrai qu’ils en font profession.

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